Les autres genres
Yaoi
Les mangas yaoi (ou boy’s love) sont les mangas ayant pour thème une romance entre deux hommes, ces mangas peuvent avoir du contenu plus ou moins explicite (notamment sur le plan des relations sexuelles). Ce genre de manga est destiné à un public majoritairement féminin (d’âges divers en fonction des restrictions), les termes utilisés en Occident pour désigner les fans de yaoi sont fujoshi (pour les femmes) et fudanshi (pour les hommes), au Japon ces termes sont péjoratifs mais ce n’est pas le cas en Occident. Le yaoi se rapproche énormément du men’s love destiné à un public masculin homosexuel plus qu’à un public féminin. Le shonen-ai (le « ai » se prononce ail) se rapproche également du yaoi, il vise le même public mais les histoires sont uniquement romantiques et n’iront jamais plus loin (parfois on considère également les mangas avec une supposition d’histoire d’amour non explicite entre deux personnages masculins principaux comme des shonens-ai). Exemple de yaoi : Your Note de Junko.
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Pour plus d'informations : yaoi
Yuri
Les mangas yuri (ou girl’s love) sont les mangas ayant pour thème une relation entre des femmes. Les relations développées entre les personnages peuvent être spirituelles, fusionnelles, sentimentales, émotionnelles ou sexuelles. Ces mangas peuvent avoir du contenu plus ou moins explicite (sur le plan des relations sexuelles notamment) cependant ce ne sont pas forcément des mangas de romance (contrairement au yaoi qui est souvent considéré comme l’équivalent masculin mais qui n’est constitué que d’histoires d’amour). En Occident, le terme de yuri se rapproche de celui de shojo-ai qui désigne une romance entre des femmes (il s’agit de l’équivalent du shonen-ai avec des personnages féminins). Exemple de yuri : Kase-san de Hiromi Takashima.
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Pour plus d'informations : yuri
Hentai
Les mangas hentai sont les mangas pornographiques mettant en avant des relations hétérosexuelles. Ils sont destinés à un public majeur, majoritairement masculin. Ils peuvent mettre en scène des relations sexuelles entre des personnages humains, animalisés, extraterrestres, etc. (il n’y a pas vraiment de limites). Le contenu est généralement très explicite malgré certaines censures. Dans les sous-genres du hentai on peut trouver le lolicon qui consiste en des relations entre des hommes plus ou moins âgés et des filles assez jeunes (ne dépassant pas l’adolescence généralement). On trouve également le harem, l’inceste, le shotacon (l’inverse du lolicon donc des garçons assez jeunes avec des femmes plus âgées), etc. Il existe beaucoup de sous-genres représentant les divers fantasmes des mangakas.
En Occident il existe également le genre ecchi pour designer des mangas assez explicites mais n’étant pas à caractère pornographique. Au Japon par contre le terme désigne tous les contenus pornographiques (mangas, animes, films, livres, …).
Les autres genres au Japon
Il existe une multitude de genres au Japon qui ne sont pas vraiment connus ou utilisés en France. Les genres peuvent également être mélanger entre eux. Par exemple, le genre isekai désigne des mangas dans lesquels les personnages voyagent dans des univers ou réalités parallèles (pouvant exister physiquement ou pas) avec la possibilité, ou non, de retourner dans leur univers d’origine. Dans ce genre on peut citer Sword Art Online, qui est également un shonen nekketsu et harem, ou Bleach qui est aussi un shonen nekketsu. Il y a également le manga tranche de vie qui peut être mélanger à d’autres genres puisqu’il s’agit simplement de suivre la vie d’un personnage au quotidien. Ainsi la majorité des shojos sont également des mangas tranche de vie. Par exemple le shojo Waiting for Spring ou le shonen Silver Spoon.
Il y a le genre kodomo qui est à destination des enfants, par exemple le célèbre manga Doraemon ou encore Pokémon. Le genre jidaimono désigne les mangas historiques, les genres yonkoma et shitei désigne des mangas humoristiques, le premier consiste en de courtes histoires en 4 cases et le deuxième est destiné à tous les âges. Il arrive que des yonkoma puissent être ajoutés à la fin des tomes ou sur les couvertures en guise de bonus pour le lecteur. Le genre suiri quant à lui désigne les mangas policier thriller ayant pour thème les meurtres. On trouve également les dojinshi qui sont les mangas fait par des amateurs, il s’agit souvent de romances entre des personnages d’un même manga qui ne sont pas ensemble dans le manga en question, mais il peut également s’agir d’histoires originales de mangaka n’étant pas publiés. Enfin, les manwha sont les mangas coréens, ils se développent sur tous les supports (papiers comme numériques) et les manhua sont les mangas chinois, les dessins sont plus réalistes et la plupart du temps en couleur.
Les autres genres en France
En général les éditions françaises n’utilisent que les genres principaux (shonen, shojo et seinen). Il y a également des éditions spécialisées dans le yaoi et le yuri (éditions Boy’s Love, Taifu, …). Cependant une maison d’édition se démarque des autres, les éditions Soleil, ayant ses propres genres. Ainsi les éditions Soleil ont développé les genres gothique, classique, eros, jeux vidéos, fantasy et fantastique. Dans les shojos on trouve le genre gothique qui catégorise les mangas se déroulant dans des univers gothiques (par exemple les histoire de vampires). Dans les seinens il y a le genre classique qui désigne les mangas tirés d’œuvres de la littérature classique (Les Misérables, Le Capital, Le Rouge et le Noir, …). Le genre eros s’apparente au ecchi, décrit comme étant de la « sensualité à la japonaise, des graphismes évocateurs mais délicats, sans jamais dépasser les limites d’une censure justifiée ». Dans les shonens on peut trouver les genres jeux vidéos, des histoires se passant dans l’univers de jeux vidéos existants (comme Splatoon et Mario), fantasy et fantastique, qui semble plus ou moins similaires, se déroulant donc dans des univers fantastiques et fantasy (des histoires avec des dragons, des mages, …).